Le lien santé mentale : Dans quelle mesure la culture en milieu de travail peut-elle exacerber ou atténuer la dépression, l’anxiété et l’épuisement professionnel ?Le lien santé mentale : Dans quelle mesure la culture en milieu de travail peut-elle exacerber ou atténuer la dépression, l’anxiété et l’épuisement professionnel ?Le lien santé mentale : Dans quelle mesure la culture en milieu de travail peut-elle exacerber ou atténuer la dépression, l’anxiété et l’épuisement professionnel ?

Lien avec la santé mentale

Perspective

La stigmatisation persistante entourant la santé mentale contribue à la souffrance des employés en nuisant au progrès et en prolongeant les difficultés. Mais lorsque les organisations éliminent cet obstacle en milieu de travail, elles peuvent devenir des catalyseurs de guérison. En l’absence de perceptions erronées et injustes, les solutions positives comme le dialogue ouvert, les ressources psychologiques et les conversations modélisées favorisant le mieux-être mental peuvent grandement améliorer le pronostic. Et lorsqu’ils sont reconnus, les gens se sentent appréciés et valorisés pour leurs contributions, et l’employé et l’employeur deviennent plus forts ensemble. Il est temps de remplacer le silence par le soutien et d’instaurer des milieux de travail où la sollicitude est la règle et où la santé mentale est préservée et non négligée.

{{report_insert_1}}

Introduction

Les problèmes de santé mentale sont courants, coûteux et se hissent au sommet des préoccupations des employeurs. Selon une étude menée par Mind Share Partners, 76 % des travailleurs américains présentent au moins un symptôme de trouble de santé mentale : épuisement professionnel, dépression ou anxiété1. Cette année, ces maux sont également très répandus dans notre recherche mondiale. Employés qui pourraient recevoir un diagnostic probable de dépression : 44 %. Ceux qui pourraient recevoir un diagnostic probable d’anxiété : 39 %. Et employés ayant signalé un certain épuisement professionnel : 77 %.

De nombreuses organisations ignorent comment elles contribuent au problème, mais font le suivi des dépenses qui concernent la santé mentale. Le fardeau économique des adultes américains souffrant de dépression est estimé à 325 milliards de dollars, et 61 % de cette somme est attribuable à un manque de productivité au travail2.

Malgré l’omniprésence et les conséquences financières des problèmes de santé mentale, les employés et les employeurs sont réticents à aborder la question. Seulement 42 % des employés affirment être à l’aise de parler de santé mentale au travail3, et un plus petit nombre (32 %) croient qu’il s’agit d’une priorité pour l’organisation4. Toutefois, 81 % disent qu’à l’avenir, ils rechercheront des milieux de travail qui favorisent la santé mentale5.

Lorsqu’on leur a demandé de définir la santé mentale, les employés de nos groupes de discussion ont décrit des expériences dans des termes similaires aux critères utilisés pour diagnostiquer la dépression et l’anxiété (p. ex. fatigue, lassitude, irritabilité, inquiétude, agitation) :

« Exigences de travail excessives »
« Aucun équilibre travail-famille »
« Stress attribuable à l’insécurité financière »
« Manque de satisfaction au travail »
« Aucune possibilité d’avancement »
« Manque d’appréciation »

Les employés et les organisations utilisent souvent des mots comme « épuisement professionnel », « démission silencieuse » et « absentéisme », qui peuvent masquer et contourner les vrais problèmes. Idéalement, les deux parties auraient avantage à aborder les enjeux de santé mentale dans un cadre ouvert, bienveillant et dépourvu de stigmatisation.

Alors, comment les organisations peuvent-elles optimiser leur soutien au bien-être mental des employés?

« La création d’un milieu de travail sain sur le plan mental ne devrait plus être considérée comme une préoccupation accessoire par les dirigeants. Elle doit constituer un élément central des organisations qui connaissent du succès. »
— Professeur Samuel Harvey, directeur général et chercheur en chef, Black Dog Institute, Australie

Les cultures d’entreprise faibles contribuent aux problèmes de santé mentale

Nous passons presque tous une bonne partie de notre vie au travail, lequel peut avoir une incidence positive ou négative sur notre santé mentale. Malheureusement, une santé mentale fragile (liée à un manque de sollicitude de l’organisation à son égard) est monnaie courante dans de nombreux milieux de travail. Sur les plateformes de médias sociaux que nous avons consultées, 32 % des publications citent les difficultés d’emploi. D’autres études démontrent que 84 % des employés estiment que les conditions de travail – comme le travail épuisant sur le plan émotionnel, les difficultés à atteindre l’équilibre travail-famille et le manque de reconnaissance – ont une incidence négative sur leur santé mentale6.

Pour mieux cerner les préoccupations en matière de santé mentale et le rôle des employeurs dans leur manifestation, nous avons posé aux employés de nos groupes témoins une vingtaine de questions fermées à propos de la façon dont leur travail peut contribuer à plusieurs troubles de santé mentale. Les organisations dont les employés sont plus susceptibles de répondre aux questions par l’affirmative sont également plus susceptibles de présenter un risque accru de développer ces troubles. Les tableaux de la page suivante présentent les cinq plus grands indices qui augmentent les risques d’épuisement professionnel, d’anxiété et de dépression.

{{report_insert_2}}

« Plusieurs choses peuvent avoir une incidence sur la santé mentale des employés. L’emploi lui-même peut être un facteur. Si l’emploi est ingérable ou déraisonnable, l’employé peut certainement finir par se sentir pris au piège ou dépassé. »
— Colleen Marshall, directrice des services cliniques, Two Chairs

Étant donné que les organisations ayant des pratiques et une culture d’entreprise faibles peuvent involontairement causer du tort à la santé mentale, celles qui apportent des améliorations et favorisent un environnement où les employés sont susceptibles de répondre à ces questions par la négative pourraient réduire la probabilité de ces préoccupations.

Cependant, ces changements doivent se produire au niveau de l’organisation. Par exemple, lorsqu’ils sont confrontés à des pressions au travail, à des échéances irréalistes, à des environnements de travail toxiques, à des gestionnaires insensibles ou à des conflits entre les équipes, les employés sont souvent appelés à « simplement faire avec » ou à « prendre leur mal en patience » pour démontrer leur résilience et leur courage. Or, la recherche que nous avons menée l’an dernier a révélé que cela ne permet pas de s’attaquer à la cause profonde des difficultés de santé mentale des employés7. Au contraire, cela les empire. La création d’une culture d’entreprise saine qui encourage l’établissement de liens, la création d’une communauté, la sollicitude et l’appréciation peut diminuer le stress et réduire les niveaux d’épuisement professionnel, d’anxiété et de dépression.

Les entreprises dont la culture est saine observent des retombées positives

D’après notre recherche, les organisations peuvent contribuer à atténuer les facteurs qui entraînent des problèmes de santé mentale. La création d’une culture assortie d’une vision, d’opportunité, d’appréciation et d’un leadership solide – et ses retombées sur le bien-être et le succès des employés – réduit la probabilité d’épuisement professionnel ainsi que d’anxiété et de dépression probables, comme l’illustre le tableau ci-dessous :

Un tableau montrant l’évolution des probabilités de problèmes de santé mentale

Bien que les troubles de santé mentale soient omniprésents, les employeurs ont un rôle précis à jouer dans leur résolution. Autrement dit, les organisations peuvent contrer les problèmes de santé mentale en proposant une culture de soutien positive et des offres de récompenses globales qui favorisent l’épanouissement des employés.

« Nous passons en moyenne 90 000 heures de notre vie au travail. Les entreprises et les employeurs ont la responsabilité de veiller à ce que ces heures s’écoulent dans des environnements qui soutiennent la santé mentale des employés et de leur famille. Cette attention ne sera pas uniquement bénéfique pour bien-être des gens, mais également pour les entreprises elles-mêmes. Nous ne devons pas sous-estimer les retombées positives potentielles de l’établissement de politiques et de pratiques en milieu de travail axées sur la santé psychologique des employés. »
— Arthur C. Evans Jr., Ph. D., PDG, American Psychological Association

Donner et recevoir de la reconnaissance pour améliorer la santé mentale des employés

La recherche clinique démontre que la gratitude peut améliorer la santé mentale, et les professionnels de la santé prescrivent souvent les remerciements dans le cadre d’un traitement8. Les témoignages d’appréciation sont également liés à la réduction des symptômes de dépression et d’anxiété9. Notre recherche confirme ces conclusions. Les employés qui ont témoigné de la reconnaissance au cours des 30 derniers jours signalent une réduction considérable de la probabilité d’épuisement professionnel (57 %), d’un diagnostic probable d’anxiété (24 %) et d’un diagnostic probable de dépression (28 %).

UnUn programme de reconnaissance des employés robuste permet aux employés d’exprimer et de recevoir de la gratitude plus facilement, générant ainsi des résultats positifs pour l’entreprise. Par exemple, des organisations américaines disposant de tels programmes peuvent réaliser des économies annuelles de plus de 8 000 $ liées à l’absentéisme des employés souffrant de dépression probable. De plus, selon l’Organisation mondiale de la Santé, 5 % de la population mondiale souffrirait de dépression10 (une estimation beaucoup plus conservatrice que les taux probables de dépression et d’anxiété mentionnés au début du présent chapitre). Par conséquent, en se basant sur ces chiffres, une entreprise de 5 000 employés pourrait réaliser des économies annuelles d’au moins 2 millions $.

Examinons de plus près l’ensemble des coûts liés à la santé mentale et les économies potentielles.

Absentéisme

Le tableau ci-dessous présente une estimation du temps et de l’argent perdus en raison de l’absentéisme (par employé, par mois) ainsi que le rôle déterminant d’un programme de reconnaissance. Les employés ayant des troubles de santé mentale présentent inévitablement un taux d’absentéisme plus élevé que les autres.

Un tableau montrant l’impact financier de l’absentéisme sur les entreprises

Présentéisme

Les employés qui se présentent au travail, mais qui offrent un rendement inférieur peuvent également coûter cher aux organisations. Le tableau ci-dessous donne une estimation de l’incidence mensuelle d’un travailleur dont la productivité est de 50 % et de 80 % (parce que le présentéisme se produit à divers degrés), ainsi que des économies offertes par un programme de reconnaissance.

Un tableau montrant l’impact financier dû au présentéisme sur les entreprises

Accidents de travail

Les employés qui souffrent d’épuisement professionnel, d’anxiété probable ou de dépression probable sont plus susceptibles d’indiquer avoir subi un accident de travail au cours du dernier mois que les employés qui n’ont aucun trouble de santé mentale. Toutefois, comme l’illustre le tableau ci-dessous, les programmes de reconnaissance peuvent réduire jusqu’à 50 % la probabilité de blessures au travail.

Un tableau montrant l’évolution des probabilités de déclaration d’accident de travail lorsqu’une entreprise met en œuvre un programme de reconnaissance

Bien que les améliorations des accidents de travail inférieures à 10 % puissent sembler insignifiantes, il est important de noter qu’un seul accident évité peut sauver une vie.

Plaintes officielles

Pour terminer, nous avons évalué l’incidence de la reconnaissance des employés sur les plaintes documentées. Pour les personnes susceptibles de recevoir un diagnostic d’anxiété, nous observons une réduction de 33 % des plaintes officielles au cours du mois précédant lorsque l’organisation dispose d’un programme de reconnaissance. Chez les personnes ayant une dépression probable, on observe une diminution de 20 %.

Étant donné la grande prévalence des problèmes de santé mentale – et le fait qu’aucune organisation n’y échappe – chaque employeur devrait fournir les ressources pour cibler, aborder et traiter ces problèmes. Cela démontre une sollicitude sincère qui améliore la vie des employés et leur permet d’améliorer la vie des autres.


« La même quantité de travail peut sembler une surcharge. Mais la reconnaissance et les éloges qui en découlent – la validation et la confiance – en font une expérience positive. »
— Participant d’un groupe de discussion, travailleur du secteur manufacturier

{{report_insert_3}}

Recommandations

L’amélioration de la culture d’entreprise et la mise en valeur de la reconnaissance peuvent contribuer à protéger et à soutenir la santé mentale des employés.

1. Miser sur les éléments d’une culture saine et éliminer les préjugés liés aux problèmes de santé mentale

Les six aspects de la culture qui contribuent le plus aux décisions d’un employé de se joindre à une organisation, d’y rester et de s’y engager (voir les éléments de la Force magnétique dans l’introduction) peuvent réduire le stress en milieu de travail, atténuer les conflits au sein des équipes et améliorer les liens et le sentiment de communauté. Ces éléments ont tous la capacité de réduire les facteurs de stress qui causent des problèmes de santé mentale aux employés.

Dans le cadre de l’élément de bien-être de la Force magnétique, éliminez le préjugé concernant la santé mentale au travail. Mettez en œuvre des politiques qui privilégient la santé mentale et encouragez les employés et les gestionnaires à en parler ouvertement. Prévoyez un processus et des ressources pour les employés qui abordent leurs problèmes de santé mentale avec leurs gestionnaires. Il est intéressant de constater que, d’après une étude, la ressource la plus prisée en matière de santé mentale est de disposer d’une culture d’entreprise ouverte aux discussions portant sur les problèmes de santé mentale13. Aussi, faites preuve de flexibilité et offrez votre soutien aux employés qui prennent congé. Les gestionnaires devraient montrer l’exemple en prenant congé et en parlant de leurs propres problèmes de santé mentale au moment approprié.

2. Outiller les employés à donner et à recevoir de la reconnaissance

Disposer d’un programme de reconnaissance qui permet aux employés d’exprimer leur gratitude au travail peut réduire la probabilité d’épuisement professionnel, d’anxiété et de dépression, de même que les incidents et les coûts liés à l’absentéisme, au présentéisme, aux accidents de travail et aux plaintes officielles. Mais ce n’est pas suffisant.

La reconnaissance doit faire partie intégrante de l’expérience quotidienne des employés. Les solutions et les outils doivent permettre une reconnaissance fréquente, opportune et significative et offrir une variété de moyens et de raisons de témoigner de l’appréciation et de la gratitude.

Encouragez les employés et les gestionnaires à renforcer la gratitude et les liens dans leurs témoignages de reconnaissance. Plus particulièrement, fondez le travail des employés sur une vision d’ensemble, soyez précis quant à leur apport et au caractère unique de leur contribution, et misez sur une intention sincère et positive.

Le fait de donner et de recevoir de la reconnaissance peut augmenter le sentiment d’appartenance et renforcer les liens et la gratitude, ce qui vient contrebalancer plusieurs facteurs qui fragilisent la santé mentale. Bien entendu, la reconnaissance ne peut pas remplacer des soins complets en santé mentale (p. ex. psychothérapie, médication, etc.). Les employés aux prises avec des troubles de santé mentale graves devraient demander l’aide de professionnels qualifiés, et les organisations devraient offrir des ressources et du soutien à l’égard de ce type de soins.

{{report_insert_4}}

3. Inclure des offres en santé mentale aux programmes de récompenses globales

Les avantages médicaux qui couvrent la santé mentale sont essentiels à la survie et, ultimement, à l’épanouissement des employés au travail. En fait, les employés qui croient que leur rémunération est inadéquate sont plus susceptibles d’avoir besoin de ces avantages, car ils sont également plus susceptibles de ressentir que leur travail a une incidence négative sur leur santé mentale15.

Pensez à ajouter des ressources particulières, par exemple :

  • Accès subventionné aux soins de santé mentale (professionnels sur place ou faciles à consulter)
  • Journées consacrées à la santé mentale
  • Périodes ou jours de congé pour des séances de thérapie
  • Formation en santé mentale (durant les heures de travail)
  • Ressources pour la gestion du stress et la pleine conscience
  • Horaires de travail flexibles avec des pauses plus fréquentes
  • Programmes faisant la promotion de pratiques de santé mentale positives
  • Parcours d’avancement professionnel et de formation clairs et équitables
  • Programme officiel de reconnaissance intégrée

Comme nous l’avons vu dans les deux chapitres précédents, les organisations ne doivent pas se contenter de rendre les offres disponibles; elles doivent également soutenir et fournir les ressources pour que les employés y aient recours. Formez les leaders à soutenir la santé mentale (dans les limites appropriées16), établissez des politiques officielles de travail flexible et donnez plus d’autonomie aux employés pour améliorer leur bien-être émotionnel.

« Ce qui importe le plus, c’est de faire preuve d’honnêteté quant à la place de la santé mentale dans la hiérarchie. Si elle fait partie des principales priorités d’affaires, comme je crois qu’elle devrait l’être, érigez la structure et les responsabilités autour d’elle – comme vous le feriez pour les autres priorités de votre entreprise. »
— Sam Harvey, professeur de psychiatrie, University of New South Wales

Remarques sur la méthodologie et limites importantes à considérer

Le Bureau of Labor Statistics des États-Unis chiffre la rémunération horaire moyenne d’un employé à 43,11 $. Ce montant comprend à la fois les traitements et les salaires (30,34 $) ainsi que les avantages sociaux (12,77 $). Pour calculer la valeur apportée par les employés à temps plein, il faut multiplier le taux horaire moyen par le nombre d’heures travaillées par jour (huit), puis par le nombre de jours qu’un employé en santé ferait économiser à l’entreprise.

Il est important de noter deux limites dans les constatations de ce chapitre pour éviter toute confusion. Premièrement, il est possible que les analyses ne s’appliquent pas de manière générale aux autres conditions non explorées dans le présent chapitre (c.-à-d. problèmes de santé mentale autres que l’épuisement professionnel, l’anxiété probable ou la dépression probable). Même si nous démontrons que les témoignages de reconnaissance peuvent réduire l’anxiété et la dépression, ce qui va dans le sens d’autres recherches menées à ce sujet17,18, les estimations de l’efficacité de la reconnaissance peuvent dépendre de plusieurs facteurs (p. ex. l’entreprise, le salaire moyen offert par l’entreprise, la gravité des problèmes de santé mentale, les facteurs de risque pertinents, etc.).

Deuxièmement, même si la reconnaissance semble avoir des retombées concrètes tant pour les employés que pour les employeurs et reflète clairement une culture de sollicitude, la reconnaissance à elle seule n’est pas un substitut adéquat aux soins complets en santé mentale (p. ex. psychothérapie ou médication). Les personnes aux prises avec de tels problèmes devraient demander l’aide de professionnels qualifiés.

Lien avec la santé mentale – Principales leçons à retenir

Les cultures organisationnelles faibles peuvent causer des problèmes de santé mentale chez les employés ou y contribuer.

Le temps est venu pour les employeurs de remédier aux causes et aux conséquences des problèmes de santé mentale.

Les problèmes de santé mentale sont inévitables, mais les organisations peuvent améliorer la santé mentale en proposant des ressources et des offres qui soutiennent les employés.

Le fait de donner et de recevoir de la reconnaissance augmente le sentiment de gratitude, améliore le bien-être émotionnel et réduit l’incidence des problèmes de santé mentale.

Sources – Lien avec la santé mentale

  1. 2021 Mental Health at Work Report, Mind Share Partners, 2021.
  2. GREENBERG, Paul E., Andree-Anne FOURNIER, Tammy SISITSKY, Mark SIMES, Richard BERMAN, Sarah H. KOENIGSBERG et Ronald C. KESSLER, « The Economic Burden of Adults with Major Depressive Disorder in the United States (2010 and 2018) », Pharmacoeconomics, 2021.
  3. GONZALES, Matt, « Tips to Improve Mental Health at Work », SHRM, 7 mai 2024.
  4. « Workers Appreciate and Seek Mental Health Support in the Workplace », American Psychological Association, 2022.
  5. 2021 Mental Health at Work Report, Mind Share Partners, 2021.
  6. 2021 Mental Health at Work Report, Mind Share Partners, 2021.
  7. « Résilience adaptative », Rapport mondial sur la culture 2024, Institut O.C. Tanner.
  8. CREGG, David R., et Jennifer S. CHEAVENS, « Gratitude interventions: Effective self-help? A meta-analysis of the impact on symptoms of depression and anxiety », Journal of Happiness Studies, 22 février 2020.
  9. SELIGMAN, Martin E. P., Tracy A. STEEN, Nansook PARK, Christopher PETERSON, « Positive psychology in progress: empirical validation of interventions », American Psychologist, 2005.
  10. Trouble dépressif, Organisation mondiale de la Santé, 31 mars 2023.
  11. « La Banque CIBC renforce son engagement envers le bien-être de ses employés grâce à sa nouvelle plateforme VotreCadence@CIBC », Canada Newswire, 31 octobre 2022.
  12. « Thriving Together: Cultivating a Supportive Work Environment for Mental Health and Wellbeing », webinaire de O.C. Tanner, juin 2024.
  13. 2021 Mental Health at Work Report, Mind Share Partners, 2021.
  14. « 3M: Building Inclusive, Unified Employee Recognition », O.C. Tanner, 2023.
  15. « Workers Appreciate and Seek Mental Health Support in the Workplace », American Psychological Association, 2022.
  16. « Leadership en péril », Rapport mondial sur la culture 2023, Institut O.C. Tanner.
  17. CREGG, David R., et Jennifer S. CHEAVENS, « Gratitude interventions: Effective self-help? A meta-analysis of the impact on symptoms of depression and anxiety », Journal of Happiness Studies, 22 février 2020.
  18. SELIGMAN, Martin E. P., Tracy A. STEEN, Nansook PARK, Christopher PETERSON, « Positive psychology in progress: empirical validation of interventions », American Psychologist, 2005.
Méthodologie
8000 $ d’économies annuelles approximatives par employé avec dépression probable dans les organisations américaines avec un programme de reconnaissance solide
Un tableau montrant les identificateurs des problèmes de santé mentale dans les entreprises dont la culture en milieu de travail est mauvaise

Étude de cas — Un milieu de travail qui cultive le bien-être

La Banque CIBC, une grande institution financière nord-américaine, s’est engagée à privilégier la santé mentale en partageant la responsabilité du bien-être entre les employés et l’organisation. Elle élimine les obstacles financiers pour ceux qui ont besoin de soins en santé mentale en offrant un remboursement complet des frais engagés pour traiter un problème de santé mentale, jusqu’à concurrence d’un montant annuel maximal. L’entreprise offre également un solide programme d’aide aux employés et une plateforme de soins virtuels accessible sur les appareils mobiles des employés 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Dans le cadre de ce service, il est possible de communiquer avec une infirmière praticienne pour discuter de tout problème médical, y compris les problèmes de santé mentale.

Le président et chef de la direction est le cadre responsable du bien-être qui, avec d’autres membres de l’équipe de direction, partage ses propres récits pour renforcer l’engagement de la Banque CIBC envers le bien-être. L’importance de la santé mentale est abordée fréquemment, y compris par les employés qui racontent leurs parcours en santé mentale sur un réseau social interne. Les gestionnaires ont accès à une formation et à des guides en ligne afin de soutenir la santé mentale des membres de leurs équipes.

La Banque CIBC tire également parti de sa plateforme de reconnaissance Créateurs de moments, propulsée par O.C. Tanner, pour apprécier et célébrer les employés. À l’aide de cette plateforme, les employés peuvent témoigner de la reconnaissance aux collègues qui démontrent des habitudes saines ou qui aident d’autres membres de l’équipe à privilégier leur bien-être. L’engagement de la Banque CIBC à faire de la santé mentale une priorité contribue à l’épanouissement des employés au travail et renforce la culture de bienveillance de l’organisation11,12.

Étude de cas — Une reconnaissance trois fois plus puissante

Everyday Wins, la solution de reconnaissance du conglomérat multinational 3M créée en partenariat avec O.C. Tanner, veille à ce que l’appréciation des employés soit intuitive, intégrée et inclusive. Les outils, qui comprennent une application mobile, une intégration au courriel et des kiosques physiques, permettent à tous les employés, y compris les travailleurs de la production hors ligne, de témoigner et de ressentir de la gratitude au travail de façon simple et naturelle. Même les réunions d’équipe précédant les quarts de travail font partie d’une approche unifiée de la reconnaissance qui renforce le sentiment de lien et de communauté des employés.

Selon Jeff Finley, gestionnaire des récompenses globales et du programme de reconnaissance, « Everyday Wins rend la reconnaissance inclusive afin que chaque employé se sente reconnu et apprécié14. »